Un petit article vite fait bien fait, sur le mystère qui entoure le Dévoluy. On va évoquer, aujourd’hui, le téléphérique de Bure qui est un appareil unique en France. De la part de ses dimensions et de son utilisation. Il est situé dans le massif du Dévoluy et conçu pour transporter le personnel de l’observatoire (IRAM) et son matériel. Il s’agit du plus long téléphérique à va-et-vient de France, à l’époque de sa construction mesurant plus de 4000 mètres de long. Mais tu l’auras compris, tout ne va pas se passer comme prévu. Un incident majeur va survenir en 1999, et va endeuiller toute une vallée.
Introduction
Au fond de cette vallée du Dévoluy, s’érige l’observatoire astronomique Français dit du « pic de Bure ». Ce site unique en France issu de recherche scientifique et situé à 2500m est consacré à l’observation de la voie lactée, et de ses galaxies. Il est pourvu de nombreux radiotélescopes de grande taille qui permettent de collecter des données Françaises sur les objets célestes à des distances considérables.
Et la malédiction de Bure commença
Le 1er juillet 1999, le téléphérique qui transportait des scientifiques vers l’observatoire a subi une avarie majeure. Soudainement, après une perte de puissance, la pince reliant la cabine au câble commence à glisser sur le câble tracteur.
L’accident
Le drame s’est produit en soirée le 1er juillet 1999, et les secours ont été rapidement dépêchés sur les lieux. Une alouette de la sécurité civile a été sollicitée pour intervenir. Cependant, la malédiction qui avait frappé le téléphérique n’avait pas encore fini de faire des ravages. Un sur-accident se produisit lors de l’arrivée de l’hélicoptère qui venait apporter son aide.
Rapport du BEA:
https://bea.aero/fileadmin/documents/docspa/1999/f-gu991215/pdf/f-gu991215_06.pdf
l’enquête de l’accident du téléphérique de Bure
Les résultats de l’enquête mettrons en cause le mauvais graissage du câble, la dépose du frein de chariot et l’utilisation du téléphérique comme blondin. D’autre part, l’organisme de contrôle sera également mis en cause après un examen de conformité perfectible. L’ensemble de ces événements mènera à l’accident le 1ere juillet 1999 qui fera 20 morts, dont la majorité de personnel de l’IRAM.
L’enquête note que le frein de chariot avait été démonté en 1986 sans ou avec l’accord du constructeur, visiblement le frein n’avait pas été démonté pour rien. Hasard du calendrier ou erreur fatale, la veille de l’accident des ouvriers avaient enduit le câble tracteur d’un vernis antirouille périmé. A la suite du procès, le responsable de la maintenance a été condamné à 30 mois de prison avec sursis et la société d’exploitation IRAM à une amende de 200 000 euros.
Le « grand » remplacement
Un nouveau projet verra le jour en 2012
Un nouveau téléphérique sera spécialement imaginé et conçu pour son utilisation si particulière.
Mais ce téléphérique de Bure est-il un équipement aussi moderne et sécurisé que son constructeur l’assure ? Cet appareil est il toujours exploité dans de bonnes conditions ? Et surtout le pot de graisse fatal a t’il était éliminé de la circulation….
Voilà tant de question que nous aborderons dans la seconde mise à jour de cet article.
Accident 2012 du nouveau téléphérique TPH
Heureusement, aucun passager n’a été blessé pendant l’incident et tout le monde a été amené en toute sécurité au sol. Les enquêteurs sont actuellement en train de travailler pour déterminer la cause de la panne et comment éviter que cela ne se reproduise à l’avenir.
le dernier procès n’ayant toujours pas eu lieu, la malédiction semble ne jamais avoir quitté la vallée. Cette vallée où semble s’intensifier des accidents dramatiques. Cette histoire nous plonge dans les secrets sombres qui se cachent dans les montagnes du Dévoluy.
Liens
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9ph%C3%A9rique_de_Bure
https://www.nouvelobs.com/societe/20040226.OBS4959/pic-de-bure-le-verdict-est-tombe.html
https://www.remontees-mecaniques.net/forums/index.php?showtopic=26524
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab99027783/enquete-accident
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