La chute de SUPER-BISSORTE est installée à LA PRAZ (Savoie). L’ouvrage principal de
l’aménagement est constitué par le barrage de BISSORTE, de type poids rectiligne, réalisé en
béton, de longueur en crête de 500 ml et de hauteur maximale sur fondation d’environ 65
mètres.
Revue la houille blanche : penstock.fr/Chute_de_bissorte_et_tuyau_auto_frette.pdf


Les caractéristiques de la chute sont :

  • Bassin versant total capté : 87,5 km2
    (hors pompage de SUPER-BISSORTE)
  • Cote de retenue maximum du lac : 2 082 m NGF
  • Cote de retenue minimum : 2 032 m NGF
  • Capacité de la retenue : 40 millions de m3
  • Hauteur de chute brute maximum : 1 152 m
    L’accès à la tête de puits blindé se fait de la manière suivante :
  • Départ en téléphérique (charge maximum de 1250 kg ou 10 personnes et 830 kg).
  • En gare G1 et G3, la cabine du téléphérique dispose d’un treuil électrique.
  • Arrivée à la gare supérieure (G3) à 2087 mètres d’altitude,
  • Accès par le bâtiment de tête de puits,
  • Accès à la chambre des vannes par la descenderie du plan incliné,
  • Arrivée à la tête de puits,
  • Accès au puits blindé par le fond plein déposé ou par la vanne de tête

Le barrage de Bissorte est un barrage poids alimentant une centrale hydroélectrique homonyme (75 MW), qui est construite de 1931 à 1938 dans la vallée de la Maurienne, en Savoie. L’usine hydroélectrique, située dans la vallée de l’Arc à la Praz, est mise en service en 1935.

L’aménagement est reconfiguré de 1980 à 1987 pour y ajouter une centrale de pompage-turbinage de 750 MW, dénommée Super-Bissorte, la 4e plus puissante centrale de France après celles de Grand’Maison, Montézic et Revin.

Histoire

Le potentiel du site de Bissorte retient l’attention lors de la période de l’intense spéculation boursière des années 1920 sur l’hydroélectricité.

Les travaux débutent en 1930 et se terminent en 1934, la mise en eau étant effective en 19352. Un téléphérique est mis en place au départ de La Praz afin de faciliter l’acheminement des matériaux et des barraquements sont installés à proximité du futur barrage, l’un d’eux étant par ailleurs pris par une avalanche le 20 mars 1933, faisant huit victimes, dont une le lendemain2. Les phases de travaux se déroulent en deux temps, avec construction sur place durant l’été et taille des pierres dans les carrières de Berchettes au cœur de l’hiver2. En juin 1933, 600 hommes sont recensés sur le chantier du barrage2.

Une digue-poids longue de 545 m revêtue d’un parement de pierres est élevée pour protéger le béton. L’usine peut en quelques minutes fournir 75 MW grâce à trois turbines Pelton. La centrale est mise en service en 1938.

En 1980, EDF construit une deuxième retenue au niveau de l’Arc (Pont des Chèvres, 925 m) et réaménage l’usine en « station de transfert d’énergie par pompage », afin de remonter vers le barrage de Bissorte pendant les heures creuses, à l’aide d’une nouvelle conduite forcée installée en galerie, de l’eau turbinée aux heures de pointe. Mis en service entre 1986 et 1987, l’ensemble Bissorte 2/ Bissorte 3, appelé « Super-Bissorte », est constitué de deux usines souterraines, de fonctionnement très souple, qui fournissent 750 MW grâce à 4 groupes réversibles de 150 MW et une turbine Pelton de 150 MW3.

Galerie du barrage de bissorte
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